Russell - Okiato

En mode "rando".
Ça a fait du bien de suer un peu. Enfin suer, sur les 20 derniers % du parcours, le reste même en poussette je pense que ça doit passer ; facile!
Arrivé là bas en voiture, retour à pied donc.
Russell, charmant petit bourg appelé aussi the black devil's hole. Du fait que les marins venaient, viennent s'y alcooliser. Mais plutôt l'été. En hiver, c'est mort.
Comme tout randonneur organisé, je commence par chercher un moyen d'acquérir de quoi me substanter en chemin. Pas de bol, pas moyen d'y acheter juste une bière, obligé de prendre un pack. Ce qui ne ferait pas très sérieux pour un randonneur de qualité.
Après discussion avec la caissière, les épiceries ne peuvent plus t'en vendre à l'unité, mais les magasins de spiritueux, si. Va comprendre...
Une bière, une bouteille d'eau, l'appareil photo...paré pour partir à l'assaut des chemins de randos Néozélandais!!
Au programme, Russell - Okiato (1ère capitale Kiwis (1840), pendant presque 2 ans, tout de même!)

C'est un peu l'bordel !

 L'aventure commence !!

 Début des Bayous !

 Hmmmm c'est pas un piaf local ça! Il y aurait donc des pirates ici?

 Lui il est local! Complètement ouf, il me tournera autour pendant 10mn, passera à quelques cm de moi à plusieurs reprises. En mode "bouh!!"

 Hola, un ruisseau de 80 cm de large, vite, un pont!!! Avec petit grillage pour ne pas glisser.

 Houlala, un peu de boue, vite, un petit pont!

 Le gazon de ce sentier de rando est mieux tondu que chez moi...

 Un peu de poésie dans ce monde de brutes

 Poésie qui pique

 Piaf local avec des ptites clochettes blanches sur le cou

 poésie, bis

 Pas vu un seul ! Ptetre bien qu'ils hibernent?

 Petit escabeau avec rambarde pour enjamber la barrière....no comment

 Mais qu'est ce qu'il fout là?

 Après une bonne rando-ballade, une bonne ambrée !

Bay of islands

La baie des îles...un peu facile comme nom !

Enfin faut avouer que les environs ne sont pas dégueux.

Aujourd'hui, mini ballade, collecte d'informations.

Demain (dimanche 28), 1ère journée de rando-ballade.

Départ du village marina d'Opua, 10mn de ferry (1$) pour aller en face, village d'Okiato.

Puis 4h de marche pour rejoindre Russel.

20mn de ferry (6$, les enf#####) pour Paihia.

Et là j'aurais le choix entre 2h de "chemin" de rando à l'Américaine, comprendre sentier super bien entretenu, plat, avec passerelle et ponts tout neuf. Attention danger à chaque accès...je pense qu'une poussette passe facile!

Ou 2h30-3h dans la forêt/parc naturel.

Ou 4-5h par le bord de mer, les mangroves pour finir sur des chutes d'eau (Haruru falls).

On verra!

Un banc vachement dangereux, 4 plaques commémoratives tout de même!!

 "Sentier"

 Hooouuuu, ça fait frissonner d'angoisse!

 Mini chantier

Back to Fijis

Départ initialement prévu ce samedi (demain). Hélas, notre fenêtre de beau temps (2-3m de vagues, hautes pressions, entre 15 et 25nds de vent) se transforme en « bombe ».

En partant samedi on se retrouverai mardi pile entre une zone de haute et de basse pression, avec des vents prévus de 30 à 40 nœuds. Du coup on restera un peu plus ici, genre jusqu'à mercredi-jeudi.

Toujours en fonction de l'évolution de la météo.

Testé aujourd'hui le kayak en mode voile, c'est de la bombe !!! Ça réagit au quart de tour, super facile à manœuvrer ..par contre en hiver par 12° de température extérieur, 14° pour l'eau, du vent et pas de soleil ; bah en maillot de bain/tee-shirt ça caille méchamment !!!

Rentré au bout d'une heure et demi complètement congelé, pieds et mains bleu/blanc/violet.

Vivement les tropiques pour en faire des heures !

1ère et dernière journée de tourisme

En Nouvelle-Zélande.

Pour changer, encore un endroit où revenir.

Mais pour le coup, vraiment!!

Partis en bagnole tout au nord de l'île du nord.

Les paysages sont vraiment superbes! Un endroit où randonner doit vraiment être agréable!

La destination étant la 90 miles beach.

Au top....en 4x4.

Pardon ;(

Mais c'est l'habitude locale!

Et puis ça nous a permit de croiser un Lion de Mer.

Ainsi que de ramasser très facilement un bon seau de moules (blanches). Cuites le soir même au vin blanc/poireaux (car pas d’échalotes)/oignons/persil...miam ! J'ai beau avoir dégusté 3 assiettes, pas pu tout finir.

La fin de la sieste

 Au s'cours, des humains!

 Mouais, l'eau est trop fraîche pour y retourner

 Retour de la question à la con...mais qu'est ce que c'est?
Le gagnant peut ne rien recevoir des Fijis en cadeau.

 C'est petit la NZ, y'a pas grand chose. Du coup on fait de la pub pour des "chutes d'eau" de 10m de eau.
Et puis on vend des ptits blocs de vieux bois. 45.000 ans d'accord mais bon, ça fait cher l'allume feu.

 La récolte de la journée. Ouf, en creusant au hasard dans le sable y'en a partout. Et la plage fait 90 miles (pas nautiques, terrestres)  de long....miam!! Pourtant personne d'autre de vient de ramasser. Originellement seuls les Maoris le font, pas les Européens. Ici.

Segue - bis

Après avoir été sur un bateau dont le nom prêtait à sourire (Hooyu Mooyu) et signifiait « conneries » ; me voilà sur un autre plus énigmatique au premier abord (enfin pour mon niveau d'anglais), qui signfie « changer de voie ».

Ce qui est on ne peut plus vrai.

Enfin au vu des premiers contacts.

Je ne suis plus sur un vieux bateau bien entretenu mais sur un bateau relativement récent (10ans), très bien révisé et entretenu.

Du coup une grosse journée de boulot devient plutôt tranquille. Au programme d'aujourd'hui (mardi 23 juillet), monter en haut du mat pour démonter le bloc lumière (feux de position, lumière de mouillage et flash de détresse) afin de remplacer les ampoules par des leds.

Faire le tour des shops de la marina pour trouver quelque chose et comparer. Le problème n'étant pas le prix mais la légalité. Les leds ayant souvent un spectre porté sur le bleu, avec le bloc plastique de couleur standard, le rouge (babord/port-side) tire sur le vert.

Démonter une douche. Pas de bol, c'est celle de mon coté qui fuit. Prévu d'en acheter une nouvelle demain.

Et puis....tiens ça a l'air vachement cool ce kayak à voile.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=59yRv4UCZJM

Pas encore essayé la voile, juste le pédalier en mode pédalo. Et bah ça avance carrément bien. Le système de direction est bien foutu. Pressé de tester avec la voile !

Et je pense que pour pêcher ça peut être bien pratique aussi. (Pour ceux qui étaient avec moi en Bretagne en août en 2012, ça doit vous rappeler quelque chose, à Belle-Île).

J'avais peur du confort mais bon...comment dire...c'est pas mal aussi, hein !

Enfin à voir en navigation.

Nouvelle-Zélande

Comme pour l'Australie, voir en pire, douanes/immigration annoncés casses-b##### .

Je ne sais pas si je leurs fait peur à commencer à leur expliquer mon voyage (alors je suis partie de San-Diego(..)oui j'ai une tente mais elle est propre, n'a servie que dans mon salon pour l'instant par ce que(...)du coup je reste pas longtemps dans votre pays, c'est dommage(...)...)

Mais à chaque fois c'est passé tout seul, comme une lettre à la poste.

Presque déçu.

A l'arrivée, Colin et Mercedes m'attendent sur les gradins face à la sortie de l'immigration.

Bien cool de leur part, on part direct à Auckland acheter un peu de fromage et quelques ustensiles de cuisine, conduite à l'arrache de Colin mais ça va on est vivant !

Puis récupération du 4x4 qu'ils vont revendre (acheté d'occaz 2000$ en novembre), ainsi que d'une vieille voiture de loc pour rester mobile jusqu'au départ.

A peine sortie de la porte d'autoroute, direction le nord pour retrouver Segue (le cata) à Opua, la route devient une nationale 1x1 voie (mais toujours appellée Highway) qui serpente dans les collines, avec le front de mer pas loin, plein de végétation nouvelle pour moi, très très beau !!

Et puis les vitesses passent de plus en plus mal, ça sent le chaud.

Sans hésitation, on laisse la caisse de loc sur un parking en bordure de route et on finit la route (3h tout de même, c'est toujours mieux que les 7h de bus prévues) avec le 4x4.

Trop claqué, je m'éclipse avec le soleil pour pioncer à l'arrière.

Arrivée de nuit au port, ça fait plaisir de sentir l'air marin, pas quitté depuis longtemps pourtant.

Impatient de voir la bête !

Et bah....pas encore bien vu, j'attend le soleil avec impatience.

Mais quand même, en un mot, AMAZING !

Très bons premiers contacts.

Et ma cabine est complètement folle, un putain de confort !

Bientôt les tofs !

Moi je vais pioncer dans mon lit double, mouhahahaha !

Emirates Airlines

C'était le vol le moins cher en début de semaine.

Certes, l'A380 était tout neuf (forcément).

Mais putain, t'as tout le confort de la 1ère, mais en classe éco !

De la place pour les jambes, un putain d'écran de qualité deux fois plus grand que chez Air France/Lufthansa, des tonnes de films/docu/sons...même la bouffe était pas mal du tout.

Du coup j'ai pas dormis, c'est con, j'en avais bien besoin.

Melbourne

Passé la barre des 5h du mat TOUT les jours !

Apéro, bars, restau, pub, cafés, facile ici, la ville grouille d'endroits pour sortir.

Ce qui est complètement génial, ça change de ces derniers mois.

Je me suis même surpris à apprécier d'être en plein centre-ville, entouré de buildings ;)

On peut carrément dire que j'ai kifffé !

Mon porte-monnaie, beaucoup moins. Claqué en une grosse semaine plus d'un mois moyen.

Peut-être pas si mal de ne pas être trop resté en Australie, en fin de compte. Et puis il faisait quand même bien froid la nuit, le camping aurait été « freezing » !

Et puis de recroiser le cousin a grave fait plaisir, un peu de famille de l'autre coté du monde, c'est quand même génial. Surtout qu'en restant à peine une semaine à Melbourne on a pu croiser, sortir et se faire une bouffe avec un pote de Lyon (Tom péniche le long de « La Voile »), le monde est bien petit !

Lol, tu as son bonjour d'ailleurs si tu lis ces lignes !

Melbourne, par contre, en théorie c'est en Australie.

Avec pas mal d'étrangers, dont beaucoup d'Européens.

En une semaine, pu discuter, rencontrer, des Anglais, Espagnoles, Allemande, Français, Italien, Canadiens, Polonais...mais pas un putain d'Australien !

Ha si, juste 5 mn de discussion avec une Australienne en sortie de bar...et c'est tout. C'est ouf ! Hélas pas réputés pour être facilement accessibles, il faut croire que c'est bien le cas.

Segue

yé, je suis dessus !
On ne part que vendredi/samedi prochain, j'aurais le temps de plus en parler, mais ça commence bien, très bon feeling.
Vivement demain matin que je puisse le voir de jour.
La bise.

Au fait

Je ne le vous ai pas dit ici mais....

je suis bien arrivé en Australie (malgré le mauvais temps et les conditions assez costauds depuis la NC, voir les Fijis en général), reçu mon tampon sur le passeport qui se rempli pas mal, à force (malgré les officiers de l'immigration un peu suspicieux, mais sans plus pour moi, plutôt concernant une histoire de noms identiques, de (faux) frères jumeaux, de citoyen Australie sur un bateau qui n'est pas le sien...bref).

J'y reviendrais, mais en gros, arrivés dans la nuit de vendredi à samedi 13 juillet (pile minuit heure locale, 1h pour nous) à Brisbane.

Installés confortablement chez la très accueillante sœur de Voytek (Blanca, comme Bernard) dans une banlieue au nord de Brisbane (qui d'ailleurs ressemble à un centre très danse assez petit puis très vite des tonnes de banlieu uniquement en mode grandes maisons).

Bateau vidé précipitamment dimanche aprèm, presque rien oublié

Lol, Barbu, Hamza, jsuis désolé, mais le verre cochon est resté en territoire polonais.

Dès dimanche soir, j'ai prit un avion pour Melbourne, et voir le cousin Paul.

Un peu de famille, de changement complet d'environnement, beaucoup plus festif ; c'est quand même pas mal. Même s'il est hélas vraiment busy par le taf.

En bref, Melbourne, ça se donne bien !

Vue balconnesque 5 étoiles.

Retour complet à la civilisation ! En Australie en plus.

Hiver frais, qui pourrait ressembler à un été chaud Brestois.

On profite, départ dès lundi 22 juillet pour Auckland, en Nouvelle-Zélande.

Puis 7h de bus, seulement. 2H30 en voiture, mais non en bus faut la journée.

Et à bientôt à bord d'un maxi catamaran pour de nouvelles aventures !

Nouméa, l'envers du décors

Déjà, désolé pour mes articles consensuels, pas vraiment approfondis sur les politiques locales, les coups d'états récurrents (Fijis), les problèmes de société.

Même si je passe rapidement, on les vois quand même, les ressents.

Après, il faudrait prendre le temps d'emagasiner assez d'information, en faire une synthèse et tout réécrire. J'avoue ne pas assez prendre de temps de faire tout ça...surtout les deux dernières étapes

Pour une fois je prendrais le temps de mettre mon peu de vécut à Nouméa et le mettre à plat.

Enfin à plat, façon de parler.

Au moment où j'écris ces lignes, on penche entre un peu (pas souvent ou pas longtemps) et beaucoup. Du coté droit depuis le départ de NC. Merci les plots en caoutchoux sous le portable !

Donc !

Déjà, mes sources de renseignements :

Cyril et Thomas, expat de fraîche date bien installés. Petite trentaine. Le 1er est Brestois, famille militaire installée depuis longtemps en NC, bosse en temps qu'électricien/technicien générale dans la grosse clinique de Nouméa. A bien compris les ficelles locales et tire bien son épingle du jeu. Profite à fond depuis qu'il a quitté Brest. Thomas lui est Parisien, s'est arrêté ici l'année dernière pour une étape de quelques mois après 2 ans en Australie avant l'Indonésie. Il s'est fait prendre au piège, notamment par la vie chère, très chère. Par une femme, aussi ;) . Son étape rapide se transforme en étape plus longue, il ne sait pas pour combien de temps, profite d'avoir un œil encore neuf sur le lieux avant de reprendre la route.

Jadis, Kanak. Petite trentaine aussi. Habite depuis toujours avec sa famille dans la téci locale (et oui, même ici ils ont réussit à implanter une dizaine de petites tours bien dégueulasses, à l'écart du centre-ville et de la vie économique), Magenta. Bosse comme peintre en bâtiment pour une boîte de sous-traitance.

Denis, ancien navigateur solitaire. Bien installé au nord de Nouméa, à quelques km après les 1ères banlieues. Avec sa femme (d'origine Tahitienne, née en NC) et sa fille. Et la belle-mère Tahitienne, qui fait la teuf et semble prendre de la place dans la famille, une sacrée présence. Dirige une boîte de design en bâtiments.

Le problème qui revient tout le temps, c'est d'une, l'alcool.

De deux et comme souvent, le mélange des peuples au point mort.

Plus de bars au centre-ville, ou très très rares. Très peu de restaurants nocturnes, plutôt haut de gamme. Toute la vie nocturne est concentrée dans le sud de la presqu'île, notamment les long de la baie des citrons puis de l'anse Vata. Où se concentre aussi de nombreuses villas, résidences classes, hôtels.

Bref, le ghettos pour riches, pardon blancs, oups, métropolitains, c'est ici.

Le déplacement des bars ailleurs qu'au centre, c'était officiellement pour diminuer les problèmes liés (entre-autres) à l'alcoolisation des couches populaires (les kanaks quoi) et de la ghettoisation du centre. Ainsi que les récentes lois interdisant la vente au détails d'alcool du samedi midi au lundi matin. Concernant ces lois, j'ai eu le même avis de tous, elles ne servent à rien, achats massifs d'alcool vendredi. Même forte consomation d'alcool. Elles resteront en place, on a pu constater une hausse des achats d'alcool en moyenne, c'est donc juste bon pour le commerce. Comme en Réunion, Guadeloupe, Martinique, commerce tenu par une famille (ou deux) qui se fait des couilles en or sur le gueule des gens.

Tout ça induit un centre assez chaud, beaucoup de gens qui traînent. Idem que la journée, mais là beaucoup sont raides. Pas mal de crack aussi ? Une seule personne l'a évoqué, pas passé assez de temps pour m'en rendre compte.

Et le quartier des bars/boîte où ça se tape dessus assez souvent. Vu le même mec se faire poursuivre par trois groupes différents dans la même soirée, un vrai athlète le gars !

Parfois une nuit de contrôles d'alcoolémie, mais en moyenne ça conduit beaucoup saoûls, et on meurt pas mal sur les routes. Il faut dire que la conduite de base est la plus agressive que j'ai pu voir depuis le début. A part aux Fijis où c'était aussi assez tendu et bordélique, ailleurs l'effet tranquille pépère tropical sur les routes était plus ressenti.

Et le mélange des peuples, je vais pas vous en faire tout un tas, c'est toujours le/les même problème(s). Avec en plus les métropolitains éduqués qui récupère la plupart des bons boulots bien payés. Comme ailleurs dans les îles Françaises. C'est con, pas passé par les Samoas Américaines, ça aurait pu faire une base de comparaison.

Pourtant, au 1er abord, la journée, c'est une société multi-culturelles. Les Kanaks, les Malaysiens, les (groupe ethnique de je ne sais plus quelle île), les Tahitiens, les métropolitains, les Asiatiques (beaucoup moins qu'aux Fijis)...

Même ceux qu'on appelle les « ??? ». Désolé, zappé le nom.

Mais en gros, à Tahiti, originellement dans les grandes familles il fallait qu'il y ai au moins une fille en plus de la mater familias. Or les grandes familles avec que des bonhommes, ça arrive. Du coup (pas de bol) pour le dernier, il était habillé et éduqué comme telle. Assez courant ici, les travellos sont donc bien mieux acceptés qu'en Métropole, mieux installés (tiens oui, c'est vrai que ma boulangère était assez virile, malgré la fleur d'aloé dans les cheveux ;) ). Ils font juste un peu sourire, le Tahitien moyen étant proche du joueur de rugby d'1m95, même avec les cheveux longs, les ongles manucurés et une minijupe, y'a comme quelque chose qui cloche.

Fast Calédonie, le départ

Lundi 8 à midi.

Déjà.

C'est con quand même.

Bien amusé ici et j'avais pas mal à découvrir encore.

Seul défaut, étape extrêmement cher !! Pas pour le bateau, encore ça, ça va. Non, la vie, les bar, la bouffe, les légumes d'importation, la laverie, rien n'est donné.

On m'a demandé plus de photo, je comptais en mettre en ligne tout plein. Hélas la connexion du port était hasardeuse, pas pu les mettre sur le blog avant de partir.

Remit à je ne sais quand, pour ceux qui n'auraient pas suivit, les prochaines semaines vont passer très vite.

Déjà, pour notre traversée, conditions difficiles, ça bouge et ça gîte beaucoup. En contrepartie, on avance entre 6 et 7 nds quasiment tout le temps. Hublots TOUJOURS fermés. On s'en prend assez dans la gueule quand on est dans le cockpit.

Retour du froid, chaque jour et surtout chaque nuit est de plus en plus difficile. Ca caille putain !!!

Arrivée prévue à cette vitesse le dimanche 14 juillet.

Je pense 2 jours à Brisbane avant de prendre un avion pour Melbourne pour aller voir le cousin, Paul.

Ce qui fait arriver le mardi 16 soir ou mercredi 17 matin à Melbourne.

Quelques jours là bas.

Et il me restera une journée de voyage (avion et surtout plusieurs heures de bus) pour aller de Melbourne à Auckland (NZ), puis d'Auckland à la baie d'Opua (au nord).

Faudrait que je sois là bas au plus tard le 22.

Pour un départ, retour aux Fijis (pour un mois cette fois-ci) avant le 1er août.

Edit du vendredi 12 :

Haaaaaaaa, un peu moins de vent, les vagues se calment (un peu) et sourtout un putain de soleil.

Ca a un petit goût d'Estavar en hiver. L'air bien frais mais avec le soleil qui tape on peut y rester des heures durant.

C'est juste pas tout à fait le même paysage, et il manque les potes ou la famille autour plutôt que mes Polacs.

Mais bon, on va pas pinailler pour quelques détails, hein !

Aller, pour le coup, je ressort la crème solaire qui a vraiment peu servie ces derniers jours/semaines depuis les Fijis.

Fast Calédonie – Rencontres

Le mec, il découvre un nouveau pays, et le1er truc dont il va parler, c'est la bouffe !

Oui, donc je n'ai pas fait que bouffer.

Bu en bonne compagnie aussi !;)

Arrivés jeudi 4 juillet au soir, au bout du ponton, un bar dont le nom me rappele quelque chose, ha oui, « le bout du monde » ! Recommandé par un pote d'Etienne qui y a vécut un vingtaine d'année. A Nouméa, pas dans le bar...enfin j'espère.

Très sympa, surtout à 50m du bateau.

Agréable de parler Français, entendre les conversation autours (encore que, pas mal de marins de passage à la marina y sont aussi)...Havannah, la bière ambré locale se boit très bien.

Vendredi matin douche puis boulangerie au lever du lit (c'est pas mal quand même un pain au choc au réveil) pour attaquer par la traditionnelle matinée bureau de la marina (très sympa d'ailleurs, accueillants, t'aident si y'a besoin), officier phytosanitaire qui vient au bateau puis tour en ville pour l'immigration (à la PAF...merde, mais que c'est génial de revoir tous ces uniformes, les mêmes qu'à la maison!), douanes et enfin le bureau du port, en hauteur, tout en haut du bâtiment une vue à 360° sur Nouméa et les baies qu'il y a devant. Niveau organisation et moyens ça change un peu, depuis Kiribati le niveau remonte à chaque étape.

Quelques courses.

Brunch qui déchire (cf plus haut)

Puis un tour en ville pour moi, histoire de repasser par la boulangerie, trouver comment réparer mon tel, un ptit Charlie Hebdo et un Fluide Glacial, me revoilà en terasse pour la fin de soleil (vers 17h) avec une pinte de Havannah.

Et hop, rencontre avec la table voisine, 3 mecs qui bossent tous dans la grosse clinique du coin.

2 locaux, Jadis (Henri de son vrai nom mais ça fait « fille » dit il) le peintre et machin l'alcoolique, vigile. Ainsi que Cyril, électricien Brestois, ici depuis 2 ans.

Très rapidement, on passe de 17h à 3h du mat, passés par 4 bars, fait un tour en voiture d'une heure pour me montrer plein d'endroits, rangé un scoot dans une voiture, revenus avec la voiture d'un pote de machin dont la copine est venue nous faire le taxi en scoot pour cause de soirée contrôle des flics.

Enfin très classe comme soirée ! Merci !

Et puis le lendemain, samedi, tranquillement en train de me remettre de mes émotions à l'intérieur du bateau, on me dit que j'ai « un guest » à l'extérieur ? Ha bon, je suis déjà connu ici moi ?

Si j'avais lu mes mails, j'aurais su que Denis, un ancien pote à mon père allait venir me voir. Denis, ancien navigateur solitaire autour du monde, qui s'est arrêté ici il y a une 20taine d'années.

Serait-ce qui me guette ?

Bien sympa, on a prit rdv pour le lendemain pour dîner chez lui avec sa famille, et même y rester dormir. Evidemment très agréable cette 1ère soirée/nuit dans une maison, un vrai lit...j'ai zappé l'étape bain, pas que ça a faire. Et puis les sanitaires du ports sont nikel, avec pas mal de pression et même avec de l'eau CHAUDE !! Si, si, je vous jure. Carrément le grand luxe quoi.

Merci à la petite famille, vous devriez recevoir une photo sur le mail familial.

Fast Calédonie - Bouffe

Arrivé jeudi en soirée.

Repartit lundi midi (8 juillet).

Vraiment rapide !

Mais en si peu de temps, étape très intéressante !

Déjà, ça faisait un peu de France en cours de voyage, juste avant la fin de ma 1ère grande étape.

Message subliminal 1 : Fromage !!!!!!!!!!!

Déjà parlé de la bouffe, et vous l'avez déjà toutes et tous déjà constaté, la bouffe dès qu'on sort de l'hexagone n'est plus la même.

Remarque, c'est un peu le but de voyager, sinon ça manquerait un peu d'intérêt si c'était tout partout tout pareil.

Oui mais voilà, entre différent / à découvrir ; et pas top/y'a rien/bouffe ricaine ; il y a un pas.

Et apès un peu plus de 3 mois en mer, bien sûr il y avait des manques (j'hésite à parler de carences...mr le médecin, j'ai des carences en bon fromage, vous pouvez me mettre un bon plateau au lait cru sur ordonnance?) , mais après tout quand le reste n'est juste pas atteignable c'est pas bien grave, ça permet de rêver un peu avant d'avaler avec un certain plaisir tout de même son bol de noddles goût indéterminé/couleur pastel...

Mais quand tout à coup on passe la porte du seul grand super de la ville, Casino, on est soudainement prit d'assault par des centaines de produits à la réclame tapageuse type :

fromage au lait cru

beurre salé

chocolat noir

bière autre que blonde

du pinard

de la charcut qui ressemble à quelque chose

Café moulu (que de l'instantané aux Fijis, va savoir pourquoi)

(…)

je me suis sentit comme un gamin de 3 ans le matin de Noël devant le sapin héponyme et plein de cadeaux emballés autour, près à être ouverts..

Père Nouèl !! Père Nouèl !! Père Nouèl !!!!!!!...

Ca a coûté cher.

Quelques prix qui piquent, traduit en $US (plus facile à calculer, on divise juste par 100 les francs) :

Tablette de chocolat local, 5,5$

Lindt noir aux éclats d'orange (les boîtes luxes toutes fines en blanc), 7,5$

Roquefort, la petite boîte classique, 8$

Tranche de 200g de Comté jeune, 8$

…

Mais qu'est ce que c'était bon de se faire une salade presque lyonnaise avec du pain qui déchire ( de la croûûûûtttteeeee!!!!!) et du fromage qui en mérite le nom.

Je dis presque car l'officier phytosanitaire nous a tout piqué les produits frais qu'il nous restait des Fijis, œufs y compris.

Donc pas d'oeufs pochés.

Et que dire du rôti servit avec sa tonne de frites chez Denis (j'y reviendrait) et sa famille.

PS : le jus de citron congelé, ça va super bien dans un verre de rhum.

top of Newmea

https://vimeo.com/69812836

Foirer un matin, réussir une fin de journée

En se prenant grave la tête avec Zbig à peine réveillé à 8h du mat (couché à 5h). Dans la catégorie fière idiots de 1ère catégorie, on joue en poids lourd là.

… (…) ...

En arrivant en vue de la Nouvelle-Calédonie vers 15-16h, sous un grand soleil, un air frais (c'est l'hiver, je le rappel, la preuve, je suis en tee-shirt en pleine aprêm (à l'ombre)) et le pilote auto réparé temporairement grasse à une guirlande de fils shuntant le PC central.

Youhou, Nouméa nous voilà !

edit : plus quelques bières au bar du monde conseillé par un pote au frangin (Etienne, Landry, merci!) juste au bout du ponton visiteur, au top !!

Rock'd roll ; funk puis MassiveDub, fait pêter laz Havannah !

Emmerdes

Enfin faut relativiser, on est pas non plus en grand danger !

C'est juste plus fatiguant.

Et plus long.

Lundi après-midi, vers 16h, panne électrique, tous les indicateurs s'éteignent.

Dont le pilote automatique...qui pourtant tient le cap. Impossible de faire la moindre correction par contre.

Et puis un peu plus tard, juste après avoir bouffer. Enfin juste moi, jsais pas pourquoi y'a des fois où tu sens qu'il faut que tu te magnes.

A 18h donc, cette fois-ci c'est cuit, le pilote nous lache aussi.

Y'a plus qu'à barrer !

(et pas SE barrer)

On fera donc des quarts un peu plus courts et de la même longueur, 2h.

Ce qui est déjà pas mal, gros temps, belle vagues voir quelques unes qui cassent derrière nous.

Avec en prime de minuit à 12h (mardi), les écoutes de génois bloquées en un gros tas de bouts comprenant aussi le bout servant aux pavillons (tribord). Niveau sécurité, on repassera...

On devrait maintenant arriver dans la nuit de jeudi à vendredi si on continue à bien avancer...sans trop de zig-zag.

Evidemment, le temps s'est mit de la partie pour nous en faire baver.

Forts vents de 20 à 30 nds (estimés bien sûr, on a plus d'instruments de nav)

Trombes d'eaux.

Ce qui, le tout mélangé, donne un mélange de rafales de flotte moitié fraîche (la pluie), moitié chaude et salée (la mer). Avec une sensation allant à la pluie cinglante et horizontale qui t'empêche de regarder au vent ; à la bassine/baignoire/piscine paf dans ta gueule.

Apparté : penser à réimpermabiliser mon futal' de pluie ; ça va encore mais on est pas loin de l'inondation. Surtout en passant 2 heures dehors toutes les 6 heures.

Bref, pas facile.

Fidjis – Nouvelle-Calédonie

Partis samedi matin juste après minuit. (29 juin).

Prêts avant, mais comme quoi ça porterait malheur de quitter la terre un vendredi. On a donc attendu un peu. N'étant pas très au point sur ce genre de conneries, je ne savais pas. Si ça parle à quelqu'un ?

Un peu de moteur pour sortir de la baie de Suva. Toutes lumières allumés, comme à l'aller on passera juste à coté de petites barques de pêche sans lumière. Attention aux épaves plus ou moins émergantes aussi.

Toutes voiles dehors !

Ha merde non, pas de vent. Bon bah moteur jusqu'à la fin de mon quart, vers 7h du mat'.

Toutes voiles dehors (bis) !

Et cette fois-ci pour de bon. La météo nous prévoyait du 10-15-20-25-30 nœuds du sud, sud-est. Soit du vent de travers pour nous. On espère donc ne voir pas plus de 20 nds de vent. Plus, on doit tout réduire et se contenter de 4-5 nds. Au-dessous, on file à cette allure là !

Du coup on file bien !

Samedi puis la nuit parfaite. 10-12 nds de vent, mer plate, bateau autour de 7,5 nds, on a bien sortie les ailes !

Dimanche, ça monte souvent à 15nds, la mer se forme.

Pas bien amariné après ces 10j au mouillage, pas en forme juste après avoir fini de préparer le breakfast. Le soir ça va mieux heureusemet.

On réduit la grand-voile au 2ème ris, génois entre ¼ et ¾ de sa taille.

Nuit de dimanche à lundi, de sacré belles lames ! Vent entre 12 et 16nds. De plus en plus inconfortable (hors assis dehors, tout devient difficile/dangeureux/humide). Et encore, dehors il pleut de temps en temps.

Lundi identique, mais avec le soleil. On se rapproche de la zone prévue à 30nds.

Avec les vagues, on dépasse souvent les 8 nœuds. Sinon entre 6 et 7.

Un peu de bricolage, d'après le guide nautique, les autorités de Nouméa apprécient que les visiteurs arborent le drapeau de courtoisie. Pas de problème, 2 bouts de tissus bleus et rouge (à fleur), une découpe de l'ancienne voile, un peu de colle à bois et voilà un sacrément horrible drapeau de courtoise...pas sûr qu'on soit bien accueillit avec ce truc qui ressemble à trois bouts de vieux callebards collés à la va-vite...affaire à suivre.

Et puis c'est le drame !