Sami,
le pêcheur officiel de Nanuya.
Une petite île de style
paradisiaque.
Un petit hôtel.
Un grand bout de plage totalement
privatisé par une compagnie de bateaux de croisière, culés.
Pardon, ça c'est hors-sujet.
En face de tout ça, un endroit
classique d'ancrage des voiliers de passage.
Ceux-ci sont nombreux, on se
trouve dans un endroit dont le Lonely Planet décrit comme : « This
is it folks – home to that celebrity of all Yasawa's beaches, the
Blue Lagoon. Crystalline and glossy, it doesn't
disappoint the bevy of swimmers, snorkellers, divers, and people on
cruise boats or yachts who dabble in its gorgeous, lucent
dephts...tout ça, tout ça.
De bonne tenue en plus.
Le fond, pas les gens.
Quoique
si, aussi, mais ça c'est pas le sujet.
Un
peu trop d'ailleurs des fois.
Les
gens, pas les fonds
Bref !
Sami vit ici avec sa famille
depuis plusieurs générations.
(sa femme, 1 petite fille, 3
garçons, sa sœur, sa mère, quelques chiens, des poules, un ragondin…)
Mais surtout, Sami est le pêcheur
officiel du resort.
Hôtel, pardon.
Enfin quand je dis pêcheur
officiel, je parle des expéditions de pêche pour touristes. Pour ce
qui est de la poiscaille servie aux clients, heureusement ce n'est
pas lui qui s'en charge. On en sait quelque chose.
Mercedes, en bonne touriste (trop
des fois, mais c'est pas non plus le sujet) est partie avec lui plus
un jeune couple d'Australiens sur son petit bateau.
Fiberglass boat. Tout le monde
a un peu près les mêmes. Coques ouvertes, longues avec un moteur
hors-bord Yamaha Enduro 40 hp.
Moyennant 35$ (2,4$ = 1€).
$$$ Fijien hein !
Crashdown ou pas celui US n'est pas si bas je pense, allez pas
convertir vos zeuros en dollars US à cause de moi !
Pas d'obligations de résultat, ni
de taille minimum de prise annonçé.
Heureusement, car notre pêcheur
pro n'a ni hameçons, ni plombs pour les autres, juste un de chaque
pour lui. Finalement, on leurs filera de quoi se faire une ligne (à
la main), Mercedes prendra sa canne. 2H plus tard de pêche active à
environ...200m en face de l'hôtel (oui, pas de sauce non plus pour
le moteur hors-bord)...nos pêcheurs du jour rentreront brocouilles.
Sami touchera la modique somme de
10$ pour la journée, ça fait pas des masses.
Heureusement il se démerde, lui
et sa petite famille, pour vivre grâce aux yachts de passage.
Il propose régulièrement
(environ une fois par semaine) aux yachtmen (and woman) un repas
Fijien typique, le Lovo.
Plats de poulet, poissons (dans
les paquets différents) mais aussi parfois d'agneaux ou de porc.
Plusieurs manières de le
préparer, Lovo signifiant généralement le fait de cuire sous
terre.
Ce a quoi j'ai assisté plusieurs
fois : un grand feu sur plusieurs grosses pierres, au fond d'un
trou d'un grand bac à sable. Une fois bien chaudes (après quelques
heures), on enlève ce qui brûle encore pour mettre la nourriture,
empaquetés dans plusieurs couches de feuilles de palmiers/bananier.
Le tout sous une grande bâche, elle-même recouverte de sable.
Beaucoup de sable.
Avant d'ouvrir, un feu est allumé
à coté pour brûler les couches de feuilles.
Tout cela sera servit avec des
patates (enroulées dans de l'alu, avec le reste) ; du Kassava
(racines de Tapioca) ; salade verte ; noix de coco et
papaye. Tout cela vient soit de leur jardin, soit du village d'en
face (pour le poisson, par exemple).
Le reste du temps, c'est Kava et
bières. Un jour l'un, l'autre les autres.
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