Jeudi octobre, 7h du mat.
Dormit 1h à tout casser, pas
facile, mais alors pas facile du tout de se lever.
Enfin, le bruit de la pompe qui
tourne en continue aide à finir de se réveiller, au moins
partiellement.
Autour, le port aussi se réveil
tout doucement. Certains peut être pas si doucement grâce à notre
super pompe.
Ce qui permet de rencontrer plein
de monde, forcément, on devient rapidement, au fil des jours, les
stars de Port Denarau.
Même si accessoirement, on est
pas les seuls. Régulièrement, des voiliers se plantent plus ou
moins sévèrement sur du corail dans le coin.
Un jet d'eau continu sort de la
pompe, ce n'était donc pas un rêve.
De temps en temps, elle s'arrête.
Vite, on ouvre, un entonnoir, un peu d'essence...et hop, ça repart
au quart de tour.
Une journée qui s'annonce
looooongue.
Maintenant que le flot d'eau salé
est pompé presque directement, on s'attelle à vider partiellement
les autres compartiments encore bien remplis avec l'autre pompe.
Vers 9h, Colin, suivit de Mercedes
émergent, Colin revient avec un café chaud pour tout le monde,
c'est apprécié.
La matinée avançant, on essaye
d'organiser un posage du bateau sur le banc de sable, juste derrière
les bouées. Pas très loin heureusement, il faudra faire ça en
manoeuvrant le bateau avec deux annexes.
11h, avec Mercedes on part se
faire un maxi breakfast/brunch/lunch. 1Ère vraie pause, ça fait du
bien. Petite Vonu pression, histoire de rester en forme.
Au retour et jusqu'à 16h, on
s'occupe à sortir sur le pont et surtout sur les trampolines
absolument tout ce que contient le coté tribord. Et de le rincer à
l'eau claire, heureusement on est au ponton, jet d'eau branché.
On venait de faire pour plus de
1.500$ Fiji de courses, dont des tonnes de conserves, de canettes de
coca, de bières, du riz, des pâtes...bref, de quoi tenir à 4
pendant plusieurs mois.
Un sacré bordel donc.
Et un nombre de plus en plus
important de gros sacs à gravats remplis de choses à jeter.
Comme toutes nos canettes par
exemple. Je ne sais pas si c'est normal, ou si les canettes Fijiennes
sont merdiques, mais une fois dans l'eau de mer, en quelques minutes,
elles ont toutes explosées.
Par hydrolise je sais bien que les
canettes se vident d'elles même, mais si vite???
16h, c'est l'heure de bouger notre
monstre avec deux annexes de 15 chevaux à quelques centaines de
mètres de là. Heureusement (pour une fois), pas de vent, le port
est bien protégé.
Ca sera les quelques minutes fun
(j'avais une des annexes) de la journée. En jouant de
l'accélérateur, tournant de la proue à la poupe, de tribord à
babord, on arrive à stabiliser Segue à un endroit relativement
plat.
Le temps de transporter l'ancre en
annexe, la mettre à l'eau ; puis d'attacher un bout à la
perpendiculaire, coté vent en général, sur gros poteau en bois ,
on est sécurisé pour la nuit !
Quelques bières avec le mec qui
nous a sauvé avec ses pompes, puis gros restaurant dans son
établissement (Lulu Bottom's Up). Au frais du capitaine, on a bien
mérité ça !
Retour vers 22h, on me file une
cabine, cool, je vais enfin pouvoir pioncer, ça doit faire dans les
38h que j'ai pas vraiment fermé l’œil...demain, pas de réveil !!
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