Réveil avec le soleil qui commence a chauffer un peu trop, vers 8h.
Dormit a la belle étoile hier, j'aurais du commencer avant !
Chacun se fait un mini ptit dej, genre café puis tasse de muesli. Et
oui, l'heure du breakfast officiel c'est plus tard, 11h en théorie.
J'y rajoute quelques fruits secs.
On se réveille doucement.
9h-9h30, vider les bidons de 20L remplit la veille à l'eau de pluie
dans les réservoirs. Oui parce que hier, on a perdu nos 150 derniers
litres d'eau douce dans les fonds du bateau.
10h, partir en annexe jusqu'à la maxi jetée, laisser les bidons vides
au garde en poste pour le retour.
Au programme aujourd'hui :
Aller à London, voir a quelle heure le responsable gaz sera sur le
site pour nous remplir nos bouteilles. Poster nos lettres du jour.
Voir comment organiser le ravitaillement en eau fraîche par camion.
Trouver des fruits/légumes frais. Et du matos de pêche. On est équipé,
mais que pour la traîne.
Ça c'est la théorie.
La pratique maintenant.
A coté du poste de garde, un camion sort. On le hèle, il nous embarque
dans la benne pour les 2-3km jusqu'au gaz.
Là bas, on demande si le mec avec qui on a rdv (prit hier en tête à
tête) est là. 10Mn d'attente (à l'ombre, ça tape !), ha bah non,
aujourd'hui il ne sera pas là, mais on peut repasser jeudi.
Jeudi....de cette semaine ?
Aller, 10mn de marche, jusqu'à un long bâtiment en béton récent. Avec
tous les services disponibles, très organisé ! Entre-autres,
immigration, douane, poste, taxe, électricité, eau douce, travaux
publics, éducation, banque avec même un ATM rutilant ! Ha oui, ici
c'est les $ Australien qui fonctionnent.
Cette liste peut faire officiel, mais en réalité c' est comme chez
mémé ici. Voir à la bonne franquette. Ça fume l'herbe locale sur les
bancs branlants à l'ombre devant le bâtiment. On sort de son bureau,
discute avec les voisins et les passants, et nous du coup. Dans les
bureaux, pas grand chose. A part à chaque fois du matos informatique
tout neuf. Avec électricité s'il vous plaît ! Mais un seul stylo par
personne, et encore. Pour les documents officiels, une feuille de
papier brouillon, on écrit dessus à l'arrache et basta. Des uniformes
? Ha bah non, pourquoi faire ? En tout cas ça fonctionne bien,
étonnant ! Prix tout à fait honnête, 50$ pour dire qu'on a pas de rat,
et c'est tout. Rien d'autre ni pour le bateau, ni pour les passeports
(3 mois), ni pour le droit d'ancrage. Enfin pour l'instant, des fois
c'est à la fin qu'on te dit qu'il faut payer.
La poste c'est donc bon.
L'eau douce, 12$ pour 200L. Livré sur la jetée. Pas de monnaie sur 20$
par contre. Affaire torchée en 5mn, hmmmmm, bizarre, ça paraît facile
quand même !
Maintenant le ravitaillement en fruits et légumes, déjà 2 jours
brocouille. Là on fait une suite d'un 15 aine d'échoppes un peu toutes
pareilles, collées les unes aux autres. Avec plus ou moins les mêmes
conserves Américaines, les merdouilles Chinoises en plastique, les
Fringues indiennes. C'est pas possible, ils ont un arrangement ! Car
chacun a un petit truc en plus ou en moins que son voisin.
Un coup c'est des aiguilles (cool, je vais pouvoir recoudre
l'entrejambe de mon short!), un coup des hameçons (ouais!!), un coup
un carton d'oignons (ça sera les seuls fruits et légumes frais par
contre, on peut pas gagner à tous les coups). Mais ça peut être aussi
une moto (oui, oui, entre le PQ, les bijoux plastique et torchons, une
125 Coréenne) ; ou bien une bouteille de sauce de soja ; ou bien même
des chips. Bref, c'est au ptit bonheur la chance.
Moi je dis pas mal en a peine 3h ! Après faut rentrer, à pied,
jusqu'au gaz. C'est pas loin mais quand il fait vraiment chaud, humide
avec un soleil de ouf et une brise qu'on sent beaucoup moins qu'en
mer, tu marches Tranquille !
Retour au gaz...bon bah c'est la pause déjeuner, les employés font la
sieste par terre, sur les chaises, hamacs sous un arbre. Tant pis.
Retour au port accroché à un camion transportant une cuve de gaz,
entre la cabine et la remorque youhou !
Retour au bateau, personne n'a vraiment faim. Aller, je me fais un
petit en-cas et go vers le recif/plage pour une session snorkelling.
Un peu décevant le coin, pas mal de poissons mais récif pas du tout
vivant. Ça change vraiment des Caraïbes. Bon tant pis, je passe par
dessus sans me faire écraser par les vagues surprises et me ballade un
peu sur la plage. Ouf le sable, tellement fin et blanc, on dirait de
la farine.
3àmn de ballade suffise, je cuit ! Retour à l'eau, quelques photos.
Pour rien, y'avait de la buée dans le boîtier photo.
Retour bateau, le temps de sécher à oilpé sur le pont.
Aller, je vais me tester pour la toute 1ère fois mon cadeau de Noël,
on est à Christmas Island quand même, c'est le moment ou jamais !
Aline, vraiment, merci ! 2H à se balancer entre le mât et l'étai de
foc au gré du vagues, du vent dans un hamac, ça déboîte vraiment !!!
Cette nuit, je dors dedans ! Ma dernière nuit en hamac c'était au parc
au SE de Montréal, dans un parc naturel. A se réveiller tout les ¼,
effrayé par de multiples bêtes, bruits bizarres, yeux qui brillent
dans la nuit. Et un réveil avec tête de boxeur à cause des moustiques.
J'en reparlerai, mais je pars confiant pour cette nuit ! Tant que les
mouettes nocturnes ne volent pas trop bas, ça devrait le faire.
PS : départ prévu pour les Samoa, sans passer par la mini île perdue
que j'ai pu évoquer avec certain(e)s. Trop de soucis sur le bateau, le
proprio veut atteindre les Samoa rapidement pour faire réparer (sonde
profondeur, indications direction et force du vent). 2Ème plus grosse
étape avec 1271 MN en ligne droite, on en fera bien 1500. On vise la
bonne dizaine de jours. Sachant qu'on fera du Sud, sud-ouest, avec
traversée de l'équateur. Et donc une grande zone de vents changeants
toutes les 10mn de direction, de force, voir rien du tout. On a le
moteur bien sûr mais...parfois il fait un bruit bizarre. Évidemment
impossible à localiser exactement. Ha, et on a pété une des 4
fixations du moteur aussi. Réparation à la wanagaine. Ça tient mais
bon, ps sûr qu'il soit bien équilibré du coup.
Oui et donc, départ prévu ce samedi, 25 mai.
PS² : je m'étais arrêter là, mais impossible d'envoyer l'article ni
pas mail, ni via le blog. Finalement j'ai voulu le faire via facebook,
mais plus rien ne fonctionnait.
Je vais donc continuer à décrire cette journée, paraît il type...mais
qui a bien pu dire ça ?? ais peut être ne l'ai je que pensé et non
écrit, va savoir, avec les mots ;) .
Donc, après le petit repos Hamac ! 18H, le temps de cuisiner pour le
Dinner (en anglais dans le texte). Ce soir la flemme. Et y'a des reste
de riz et de patates. Au menu donc, un ragoût type fouzytouckitraine.
Restes de patates d'hier, de riz indéfini mais qui sent bon, soupe
épaisse brocoli/cheddar, boîtes de morceaux de poulet. Y ajouter plein
de poivre, un bon godet de rouge et ça passe tout à fait !
Haaaa, la bonne bouffe. Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y
penser. Et puis j'm'en fous. On passe par la Nouvelle Calédonie. Je
vais pouvoir me gaver de vache qui rit / nutella / coca. Non
j'rigole.
Ensuite, retour à terre pour le hangar à coté du poste frontière de la
jetée, qui se transforme en bar cyber café, houhouhou !! Le bar, y'a
bien des tables plus ou moins basses dans la poussière sous le préau
du hangar. Endroit convivial où on vient seul, en famille, av ec des
amis réviser ses cours, chater (clavarder pour nos amis Camille et
Marion), fumer (mais pas picoler) ou bien mater des sites de culs
pépère en plein cyber. Impossible à louper en plus, c'était l'écran
juste en face de la porte d'entrée, haha. Bar enfin, car en demandant
au poste de garde (ce soir c'est un jeune d'au moins 20 ans mais avec
la belle chemise officielle, et le short à fleurs) il peut t'ouvrir le
bureau et te laisser choisir, choix royal, entre une canette de nectar
de goyave, une autre de goyave, ha encore de la goyave, et la dernière
? Toujours de la goyave. Aller tant pis, 2$, fallait pas oublier sa
gourde dans le frigo de bord. Et puis c'est bien frais.
N'oublions pas le cyber. Dans un conteneur avec la clim, deux longues
planche en face à face (un peu serré du coup), quelques chaises de
jardin, et des écrans/claviers/souris légèrement dépareillés. Et très
poussiéreux. Perso j'essaye juste d'avoir un clavier entier. Si
quelques touches ne pas effacés c'est pas plus mal, ça aide.pour se
repérer. Pour brancher la clé usb, aller derrière le comptoir, la
filer à la demoiselle du soir qui change tout le temps. Merde, ce soir
mercredi c la même que dimanche, autant les autres sont cool, elle
faut tout lui demander 10 fois pour qu'elle veuille bien activer ton
log, ta clé, la prise électrique au dessus des postes (pratique pour
le pc et le numérique. La connexion n'en parlons pas, puisque ces
caractères n'ont pas encore réussit à traverser le Pacifique.
Au retour, à 22h (l'horaire du dernier bus, sans doute le seul qui ait
une horaire), nous à pieds. Et pour continuer à recharger les besoins
essentiels de l'homme moderne, après l'internet et l'électricité,
encore ces putains de bouteilles de 20L à remplir et trimballer sur le
dos. 20L, c'est pas tant. Mais 1 fois le matin, puis l'aprêm, puis le
soir, puis encore ce matin et ce soir ; à force j'ai les épaules
défoncées.
Dormit a la belle étoile hier, j'aurais du commencer avant !
Chacun se fait un mini ptit dej, genre café puis tasse de muesli. Et
oui, l'heure du breakfast officiel c'est plus tard, 11h en théorie.
J'y rajoute quelques fruits secs.
On se réveille doucement.
9h-9h30, vider les bidons de 20L remplit la veille à l'eau de pluie
dans les réservoirs. Oui parce que hier, on a perdu nos 150 derniers
litres d'eau douce dans les fonds du bateau.
10h, partir en annexe jusqu'à la maxi jetée, laisser les bidons vides
au garde en poste pour le retour.
Au programme aujourd'hui :
Aller à London, voir a quelle heure le responsable gaz sera sur le
site pour nous remplir nos bouteilles. Poster nos lettres du jour.
Voir comment organiser le ravitaillement en eau fraîche par camion.
Trouver des fruits/légumes frais. Et du matos de pêche. On est équipé,
mais que pour la traîne.
Ça c'est la théorie.
La pratique maintenant.
A coté du poste de garde, un camion sort. On le hèle, il nous embarque
dans la benne pour les 2-3km jusqu'au gaz.
Là bas, on demande si le mec avec qui on a rdv (prit hier en tête à
tête) est là. 10Mn d'attente (à l'ombre, ça tape !), ha bah non,
aujourd'hui il ne sera pas là, mais on peut repasser jeudi.
Jeudi....de cette semaine ?
Aller, 10mn de marche, jusqu'à un long bâtiment en béton récent. Avec
tous les services disponibles, très organisé ! Entre-autres,
immigration, douane, poste, taxe, électricité, eau douce, travaux
publics, éducation, banque avec même un ATM rutilant ! Ha oui, ici
c'est les $ Australien qui fonctionnent.
Cette liste peut faire officiel, mais en réalité c' est comme chez
mémé ici. Voir à la bonne franquette. Ça fume l'herbe locale sur les
bancs branlants à l'ombre devant le bâtiment. On sort de son bureau,
discute avec les voisins et les passants, et nous du coup. Dans les
bureaux, pas grand chose. A part à chaque fois du matos informatique
tout neuf. Avec électricité s'il vous plaît ! Mais un seul stylo par
personne, et encore. Pour les documents officiels, une feuille de
papier brouillon, on écrit dessus à l'arrache et basta. Des uniformes
? Ha bah non, pourquoi faire ? En tout cas ça fonctionne bien,
étonnant ! Prix tout à fait honnête, 50$ pour dire qu'on a pas de rat,
et c'est tout. Rien d'autre ni pour le bateau, ni pour les passeports
(3 mois), ni pour le droit d'ancrage. Enfin pour l'instant, des fois
c'est à la fin qu'on te dit qu'il faut payer.
La poste c'est donc bon.
L'eau douce, 12$ pour 200L. Livré sur la jetée. Pas de monnaie sur 20$
par contre. Affaire torchée en 5mn, hmmmmm, bizarre, ça paraît facile
quand même !
Maintenant le ravitaillement en fruits et légumes, déjà 2 jours
brocouille. Là on fait une suite d'un 15 aine d'échoppes un peu toutes
pareilles, collées les unes aux autres. Avec plus ou moins les mêmes
conserves Américaines, les merdouilles Chinoises en plastique, les
Fringues indiennes. C'est pas possible, ils ont un arrangement ! Car
chacun a un petit truc en plus ou en moins que son voisin.
Un coup c'est des aiguilles (cool, je vais pouvoir recoudre
l'entrejambe de mon short!), un coup des hameçons (ouais!!), un coup
un carton d'oignons (ça sera les seuls fruits et légumes frais par
contre, on peut pas gagner à tous les coups). Mais ça peut être aussi
une moto (oui, oui, entre le PQ, les bijoux plastique et torchons, une
125 Coréenne) ; ou bien une bouteille de sauce de soja ; ou bien même
des chips. Bref, c'est au ptit bonheur la chance.
Moi je dis pas mal en a peine 3h ! Après faut rentrer, à pied,
jusqu'au gaz. C'est pas loin mais quand il fait vraiment chaud, humide
avec un soleil de ouf et une brise qu'on sent beaucoup moins qu'en
mer, tu marches Tranquille !
Retour au gaz...bon bah c'est la pause déjeuner, les employés font la
sieste par terre, sur les chaises, hamacs sous un arbre. Tant pis.
Retour au port accroché à un camion transportant une cuve de gaz,
entre la cabine et la remorque youhou !
Retour au bateau, personne n'a vraiment faim. Aller, je me fais un
petit en-cas et go vers le recif/plage pour une session snorkelling.
Un peu décevant le coin, pas mal de poissons mais récif pas du tout
vivant. Ça change vraiment des Caraïbes. Bon tant pis, je passe par
dessus sans me faire écraser par les vagues surprises et me ballade un
peu sur la plage. Ouf le sable, tellement fin et blanc, on dirait de
la farine.
3àmn de ballade suffise, je cuit ! Retour à l'eau, quelques photos.
Pour rien, y'avait de la buée dans le boîtier photo.
Retour bateau, le temps de sécher à oilpé sur le pont.
Aller, je vais me tester pour la toute 1ère fois mon cadeau de Noël,
on est à Christmas Island quand même, c'est le moment ou jamais !
Aline, vraiment, merci ! 2H à se balancer entre le mât et l'étai de
foc au gré du vagues, du vent dans un hamac, ça déboîte vraiment !!!
Cette nuit, je dors dedans ! Ma dernière nuit en hamac c'était au parc
au SE de Montréal, dans un parc naturel. A se réveiller tout les ¼,
effrayé par de multiples bêtes, bruits bizarres, yeux qui brillent
dans la nuit. Et un réveil avec tête de boxeur à cause des moustiques.
J'en reparlerai, mais je pars confiant pour cette nuit ! Tant que les
mouettes nocturnes ne volent pas trop bas, ça devrait le faire.
PS : départ prévu pour les Samoa, sans passer par la mini île perdue
que j'ai pu évoquer avec certain(e)s. Trop de soucis sur le bateau, le
proprio veut atteindre les Samoa rapidement pour faire réparer (sonde
profondeur, indications direction et force du vent). 2Ème plus grosse
étape avec 1271 MN en ligne droite, on en fera bien 1500. On vise la
bonne dizaine de jours. Sachant qu'on fera du Sud, sud-ouest, avec
traversée de l'équateur. Et donc une grande zone de vents changeants
toutes les 10mn de direction, de force, voir rien du tout. On a le
moteur bien sûr mais...parfois il fait un bruit bizarre. Évidemment
impossible à localiser exactement. Ha, et on a pété une des 4
fixations du moteur aussi. Réparation à la wanagaine. Ça tient mais
bon, ps sûr qu'il soit bien équilibré du coup.
Oui et donc, départ prévu ce samedi, 25 mai.
PS² : je m'étais arrêter là, mais impossible d'envoyer l'article ni
pas mail, ni via le blog. Finalement j'ai voulu le faire via facebook,
mais plus rien ne fonctionnait.
Je vais donc continuer à décrire cette journée, paraît il type...mais
qui a bien pu dire ça ?? ais peut être ne l'ai je que pensé et non
écrit, va savoir, avec les mots ;) .
Donc, après le petit repos Hamac ! 18H, le temps de cuisiner pour le
Dinner (en anglais dans le texte). Ce soir la flemme. Et y'a des reste
de riz et de patates. Au menu donc, un ragoût type fouzytouckitraine.
Restes de patates d'hier, de riz indéfini mais qui sent bon, soupe
épaisse brocoli/cheddar, boîtes de morceaux de poulet. Y ajouter plein
de poivre, un bon godet de rouge et ça passe tout à fait !
Haaaa, la bonne bouffe. Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y
penser. Et puis j'm'en fous. On passe par la Nouvelle Calédonie. Je
vais pouvoir me gaver de vache qui rit / nutella / coca. Non
j'rigole.
Ensuite, retour à terre pour le hangar à coté du poste frontière de la
jetée, qui se transforme en bar cyber café, houhouhou !! Le bar, y'a
bien des tables plus ou moins basses dans la poussière sous le préau
du hangar. Endroit convivial où on vient seul, en famille, av ec des
amis réviser ses cours, chater (clavarder pour nos amis Camille et
Marion), fumer (mais pas picoler) ou bien mater des sites de culs
pépère en plein cyber. Impossible à louper en plus, c'était l'écran
juste en face de la porte d'entrée, haha. Bar enfin, car en demandant
au poste de garde (ce soir c'est un jeune d'au moins 20 ans mais avec
la belle chemise officielle, et le short à fleurs) il peut t'ouvrir le
bureau et te laisser choisir, choix royal, entre une canette de nectar
de goyave, une autre de goyave, ha encore de la goyave, et la dernière
? Toujours de la goyave. Aller tant pis, 2$, fallait pas oublier sa
gourde dans le frigo de bord. Et puis c'est bien frais.
N'oublions pas le cyber. Dans un conteneur avec la clim, deux longues
planche en face à face (un peu serré du coup), quelques chaises de
jardin, et des écrans/claviers/souris légèrement dépareillés. Et très
poussiéreux. Perso j'essaye juste d'avoir un clavier entier. Si
quelques touches ne pas effacés c'est pas plus mal, ça aide.pour se
repérer. Pour brancher la clé usb, aller derrière le comptoir, la
filer à la demoiselle du soir qui change tout le temps. Merde, ce soir
mercredi c la même que dimanche, autant les autres sont cool, elle
faut tout lui demander 10 fois pour qu'elle veuille bien activer ton
log, ta clé, la prise électrique au dessus des postes (pratique pour
le pc et le numérique. La connexion n'en parlons pas, puisque ces
caractères n'ont pas encore réussit à traverser le Pacifique.
Au retour, à 22h (l'horaire du dernier bus, sans doute le seul qui ait
une horaire), nous à pieds. Et pour continuer à recharger les besoins
essentiels de l'homme moderne, après l'internet et l'électricité,
encore ces putains de bouteilles de 20L à remplir et trimballer sur le
dos. 20L, c'est pas tant. Mais 1 fois le matin, puis l'aprêm, puis le
soir, puis encore ce matin et ce soir ; à force j'ai les épaules
défoncées.