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Afficher Hooyu Mooyu sur une carte plus grande

mercredi 26 juin 2013

Segue

Bienvenu(e) à elle ou lui !
Ou plutôt bienvenu à moi à son bord.
C'est confirmé, j'ai trouvé une deuxième embarcation pour continuer mon tour...on sait pas trop autour de quoi je tourne, mais pour l'instant j'y vais !
Bon, ce n'est pas vraiment la 2ème possibilité, d'autres sont apparues. Soit trop loin, je ne vais pas faire 6.000 bornes en sens inverse pour embarquer de Tahiti. Soit pour bosser or ce n'est pas le but, du moins pour l'instant. D'autant que rarement, ils prennent des clients, ça permettra d'avoir un aperçu de ce que c'est, que faire du charter. Payé à priori, en plus.
Il y a Knox aussi, qui m'a proposé de bosser pour lui sur son bateau. Ou bien d'en acheter un et de le faire bosser dessus.
On en rigole, mais il y a pas mal d'étrangers (et pour le coup pas mal de français) qui possèdent quelques bizness ici et pour qui ça doit plutôt bien tourner. Prenons par exemple Eric (je ne le connais pas personnellement), le proprio du bateau de Knox. Il possède donc un bateau frigo de 12m (achat de poissons corail dans les îles alentours et revente à Suva). Un bateau de pêche de taille moyenne, équipage de 6 personnes dessus apparemment. Et une grande ferme à cochons.
Il n'y a plus qu'à revenir en France pour bosser, bien mettre de coté et « hop ». Je met le « hop » entre-parenthèses, pour en avoir discuté avec Voytek, monter une boîte illégalement dans le coin c'est facile, mais pour la faire légale c'est un vrai bordel.

Au programme : Fidji (je vais pouvoir faire le mec qui connaît tout ;) ). Et ça m'arrangerait de repasser un peu par Suva pour revoir quelques personnes.
Vanuatu
Papouasie Nouvelle-Guinée
Indonésie.

Vous aller me dire, c'est grand l'Indonésie. C'est sûr que c'est un énorme pays étalé sur des centaines d'îles sur des milliers de km.
Pour l'instant, je n'en sais rien !
Et je ne m'en inquiète pas. On verra, déjà quand je serais en présence de Colin & Mercedes, on aura bien le temps d'en parler.
Quelques photos pour me/vous mettre l'eau à la bouche. On change clairement de catégorie de navire avec un bateau énorme, à la fois grand confort et avançant bien.

Tadaaaamm









mardi 25 juin 2013

L'heure des premiers bilans

Certes, en bateau on se sait jamais.
Une grosse panne.
Pas de vent.
Une attaque de baleines.
Une vague traître.
...
Mais bon, on peut dire que ce premier morceau de voyage est en train de s'achever.
Vu que les trois prochaines semaines risquent d'être en mode course, je profite de ces moments tranquilles pour dresser un premier bilan.

Pourquoi en mode course ?
Bah parce que les deux autres commencent à être pressés...et pas de bol, mais moi aussi. Pour une (très) bonne cause heureusement.
Et oui, les Fijis, c'est fini !
Le temps d'attendre le colis contenant la partie afficheur électronique du deepmeter (profondimètre en français ? Non ? Hmmm...merde, j'en perd mes mots!). Et de la girouette.
Courses de produits frais.
Le plein d'eau douce.
Et go pour 7 jours (si on a du vent mais pas trop. Pas chiants les mecs) de mer afin d'atteindre Nouméa, capitale de la Nouvelle-Calédonie !
Là bas, quelque chose comme 3 jours de pause pour faire les papiers, le plein d'eau potable, de produits frais (et pour moi de picon-bière/ricard/fromage/pain/charcut/tu crois qu'ils auront des fraises?). Ça va faire bizarre de boire de l'eau chlorée aussi. Depuis un moment c'était juste de l'eau de pluie en général, qu'on mettait dans nos réservoirs.
Et repartir pour un peu près la même distance, direction Brisbane, Australie.
Un gros rangement, nettoyage plus tard.

Et fini Hooyu Mooyu !!

Ça fait bizarre de le dire.
Car même si parfois ça a été franchement difficile par rapport au skipper.
Par rapport aux conditions météos, à la (petite) taille du bateau...
Quand même, ça aura été un sacré morceau que je me serais tapé avec ce bateau et cet équipage.
Déjà 5000 miles nautiques de parcourus (utiles, si on compte les zigzag on doit taper pas loin de 6000). Ce qui fait la bagatelle de...9.200 km. Ha ouais quand même ! Soit déjà ¼ de la circonférence de la planète. A une vitesse d'à peine plus de 10km/h...
Un beau morceau donc.
Une belle expérience aussi.
Pas tant d'apprentissage que ça, concernant la voile. Juste avoir les bons réflexes au bon moment.
C'est à dire en avance, avant la nuit, avant le mauvais temps, avant les grains.
Autant en côtier on peut faire un peu plus les cons, quand le premier abris est à plus de 15j de navigation (en avançant bien), mieux vaut éviter.
Du coup là je me sentirais carrément près pour partir comme skipper en traversée océanique. Alors que ce n'était pas le cas en début d'année. Un bon point !
Et puis j'ai beau avoir râlé tout le long, soit avec vous, soit avec Voytek qu'à chaque étapes on ne restait pas assez longtemps, qu'on ne profitait pas du bateau pour aller voir les autres îles, d'autres mouillages...ça a quand même été bien sympathique tout ça. Quelques bonnes rencontres, beaucoup de beaux endroits. Une belle introduction au Pacifique !
Et puis quels moments de plaisir pendant ces traversées !!
Parfois c'est dur, voir très dur.
Mais parfois c'est bon, voir très bon.
Et la balance penche du bon coté.
Enfin quand on y est hein !!! Parce quand t'es gelé, malade, humide depuis des jours, sale, collant, que t'as des bleus partout et que tu viens de te prendre le chou avec l'autre connard ; et bah le coté merveilleux de l'aventure tu l'oublie un peu, parfois, pour penser à ton pieux, à ta couette...et à tes potes.

Donc bientôt fini.

Avec au but, la sœur de Voytek qui nous invites chaleureusement chez elle pour une durée indéterminé (qui risque d'être courte).
Avec lit confortable.
Clim'.
Douche....ptêtre même un bain ? Wahou !!
Machine à laver...
Bref, elle nous invite pas dans sa caravane, mais dans sa maxi maison Australienne de banlieue de Brisbane. Le conjoint est chirurgien apparemment. Très bien, j'ai hâte de tâter d'un vrai matelas.
Tout ça aurait pu durer une semaine ou deux.

Seulement, mes plans, tels qu'ils m'apparaissent maintenant, sont :

En fonction de l'arrivée (vers le 15 juillet), à peine quelques jours. 2, 3 ?
Seulement, car après il faut absolument que je capte Paul, le cousin qui habite à Melbourne depuis quelques mois.
Soit je le croise pendant ses vacances sur Brisbane ou à coté.
Soit il est redescendu, et je prend l'avion pour Melbourne.
2-3 jours en bas, et je prend un autre avion pour Auckland, Nouvelle-Zélande.
Pas très roots tout ça me direz vous.
C'est pas moi qui parlait de camping sauvage, de stop...
De dormir en tente ou en hamac (qui ont fait le trajet, l'une par le poste, l'autre par bateau) ?
Si ! Hélas, ou pas, j'ai trouvé un autre plan bateau (qui tient la route, j'espère).
Hélas donc, les proprio que je dois rejoindre au-dessus d'Auckland voient leur visa kiwi se finir au 1er août.
Donc pas question de traîner.

Un nouveau plan donc ?


Oui, mais dans un nouveau post, celui-ci doit déjà commencer à être un peu lourd à digérer.

lundi 24 juin 2013

Observations – sociologie

La semaine dernière, j'ai passé une journée entière à me ballader en ville, pour me poser dans trois lieux différents (en bord de mer en face du palais présidentiel – en terrasse en béton devant un bouiboui chinois local au port – attablé à un café dans un centre commercial tout beau tout neuf du centre ville). Pour y observer les gens, sentir un peu le pays et prendre des notes. Beaucoup de notes.
Mais pas sur le pc, non, des notes perso sur mon livre de bord.
Si ça intéresse, je peux passer un peu de temps à transcrire ça.

Sinon tant pis.

Dilemne alimentaire

Tant qu'à être dans le domaine de la bouffe, autant y rester un tout petit peu.

L'autre jour, je me demandais ce qui était le plus sain, globalement.

Situation A :
Manger plutôt sainement (biolocal, sponsorisé par l'AMAP).
Picoler pas mal. Bio/pas bio ? Généralement pas, c'est bien beau de faire beaucoup d'efforts sur la bouffe mais si on ne peut pas faire de même sur le liquide c'est un peu dommage. Et surtout, vivre dans un environnement pollué. Particulièrement ces 4 dernières années, en plein centre-ville de Lyon. Le pire étant je pense le boulot, implanté le long de la rocade est. En terme de merde filtrées par les poumons je pense que ça devait voler assez haut. En plus je ne me suis fait cette reflexion qu'après des mois et des mois de présence à Chassieu.
Bref, plutôt bonne alimentation, mais environnement pollué.

Situation B :
Manger de la merde en boîte. Jamais de bio. Parfois aucun produits frais pendant plusieurs jours, 1 semaine, voir plus. Toujours les mêmes choses (patates/oignons/choux). Exception pendant les étapes, alimentation diversifiée et fraîche. Mais non bio. Sauf les quelques poissons pêché, hélas pas très souvent. Quelques gélules de vitamines et autres minéraux de temps en temps mais bon, pas trop convaincu par ces trucs.
Par contre, environnement très sain. Même pendant les étapes, le fait d'être sur l'eau, exposé au vent permet de respirer un air particulierement sain.
Picole beaucoup moins.


C'est quoi le moins pire / mieux ? Difficile à dire, l'environnement extérieur et l'alimentation étant, je pense, les plus à même de contribuer à une vie saine.

Habitudes alimentaires

Elles évoluent, forcément.
Parfois au fil du temps, des années (McDo et ses HappyMeal, heureusement ça ne dure qu'un temps ! Quoique pour certains...)
Parfois au vu des circonstances économiques (plus d'sous...aller noodles ce soir!).
Parfois au fil des découvertes (ouah, une brochette de cafards, trop cool!)
Parfois on aimerait mais on peut juste pas. Ou plus (et merde, le pack entier de poulet sous vide est troué...et d'une belle couleur bleu/vert. Désolé pour la conscience écolo mais là j'ai jeté le plastique avec à la baille). Ca a du plaire à Poséidon, à peine une heure après on a pêché (et remonté, fait assez rare) un beau spanish macquerel.
Parce que ça bouge ! (plaf tout part terre, tout ça. Aller, une barre de céréales c'est pas si mal..)
Parce que ça brûle !
Parce que ça gîte !
Parce que y'a plus de gaz !
Ou bien car le plein a été fait par une équipe d'américains moyen, en tenant en plus compte de soucis de place, de solidité, de conservation et de prix.
Du coup, c'est pas facile !
Heureusement, il y a les étapes !
Enfin, faut voir hein.
« Ho cool pour toi, les Tropiques, tu vas te gaver de fruits exceptionnellement frais, juteux, goûteux... »
Oui enfin moi je dis, faut voir !
Par ce que c'est pas toujours aussi facile.
A Kiribas par exemple, à par des noix de coco et quelques papayes, rien ! Absolument rien. Juste quelques denrées d'export (la boîte de conserve à 5$, on a les mêmes à moins d'un $) ; idem pour fruits et légumes qui arrivent pas avion. Choux et oignons à prix honnêtes. Par contre, vu un ananas à 14$ s'il vous plaît.

Fidjis par contre, enfin, ça change. Le pays a une agriculture locale, toute sortes de fruits et légumes frais en abondance au marché de Suva, il y en a pour tous les goûts et les couleurs ! Avec pas mal de bouffe Indienne disponible aussi.

vendredi 21 juin 2013

Devinette

Deux journées possibles, que choisir ?

Choix 1, initialement prévu.
Après ½ de discussion avec une jeune demoiselle, très jolie, d'origine Indienne, rdv prit pour une après-midi ensemble, repas du soir prévu,...avec quelques discussions sur fb augurant une (très) agréable soirée.
Choix 2, tout neuf.
La veille, arrivée d'un magnifique bateau type Vendée-Globe ou Volvo Océan Race. Rencontre, discussion et même visite nocturne dans la foulée de la bête. Rdv (peut-être) prit pour le lendemain matin pour une journée de navigation.

J'ai donc le choix entre un très bon moment avec une jeune demoiselle ma foi fort agréable à converser et regarder ; et plus si affinités.
Ou bien naviguer dans une bête de course de 70 pieds tout carbone autour des îles Fidjis avec une équipe de jeunes Irlandais, Kiwis et même 1 Français(e).

Mon cœur n'a fait évidemment qu'un tour, je n'hésiterai pas une seconde. C'est l'expliquer et surtout le faire comprendre qui est plus dur, des fois ;)


Maneesha, pardon.

lundi 17 juin 2013

Antimoustique

Ou la désagréable sensation de passer pour un morceau de viande 1er choix attaché à une cordelette vacillante, une meute de chiens attendant juste en dessous que celle-ci lâche, ce qui ne saurait tarder.
Certes, s'ils mourraient à mon contact je pourrais me poser quelques questions quand à l'innocuité de mon pschiit.
Mais là, ça donne vraiment ce genre de sensation. Ils volettent, à peine à quelques centimètres de ma peau, enchaînant rondes et boucles et autres figures, zigzaguant férocement à la recherche d'un volume d'air non vicié pour pouvoir s'abreuver à la source du nectar tant convoité.


Putain de moustiques de merde !!

Hôtel

En tant qu'occidental, je peux rentrer, sortir, vaquer dans cet hôtel de luxe sans aucun soucis. Juste être naturel, faire comme si c'était normal...ça l'est, en quelque sorte, en tant que porte-feuille/customer. Du coup pour le prix d'une bière par jour, et encore, sans aucune consommation je peux profiter du loundge / terrasse aisément, ainsi que des commodités grand luxe. On se permet même de poser l'annexe directement sur la terrasse, à peine en retrait, sur la pelouse.
Demain je teste les douches de la piscine.
Ptêtre même la piscine, tant qu'à faire !
Ha, et les quelques $ pour les deux heures d'accès internet sont très rentables, puisque continuant à fonctionner.

Pause, merde il commence a pleuvoir. Juste après avoir passé 10mn à s'installer au top évidemment. Long coussin extérieur, coussin supplémentaire, anti moustique, une pomme, un verre, le pc, la frontale, le tee-shirt et le sweat au cas où.
Le temps d'installer tout ça version intérieur, aller au hublot pour le fermer...Ha tiens, il pleut plus.
Bon...
Bon on retourne dehors.
Réinstallation de tout le bordel.
En moins bien évidemment. Sans le kit « hiver », ni le verre.
Bon tant pis, aller, musique, écriture, film !

Je disais donc...
Ha oui !
Pourriture capitaliste !

Je me dis tout juste que je pense grand luxe pour cet hôtel...mais peut être est ce du fait des mes habitudes quelques peu rustres de ces derniers mois ?

Bref !
Tant qu'à pouvoir profiter de tout ça gratos, ou presque, pourquoi s'en priver ? Et puis c'est pas comme si j'y passait ma vie, ce qui serait dommage.

Ça me refait penser à Hawaii.

Et ses énormes bateaux de croisière, déversant leurs flots de touriste consommateur américain moyen ; débarquant sur une terre inconnue, sautant rapidement du pont fermé pour rejoindre le confort rassurant du bus climatisé ; pour aller faire une unique étape à terre, Ô combien culturelle, le Wall-Mart ! Histoire de vérifier qu'ils sont toujours aux USA sans doute, au cas où cela leur aurait échappé.
Puis revenir au bateau.
Et c'est tout.

« Chérie, après Hawaii, on part à la découverte de l'Indonésie l'année prochaine ? Les voisins seront jaloux de nos vacances d'aventuriers, et l'on pourra accrocher un collier à fleur/coquillage/cailloux/os/dent (sélectionner la zone géographique) de plus sur le mur du salon pour impressionner nos guests.

Fidjians Time

Pas le journal, non, ça on s'en fout.
Ni la météo, à terre en gros il fait soit beau et chaud, soit beau, chaud et humide.
Le temps Fidjiens, où le temps qui passe...ou pas.
Version îles Tropicales, testé à Hawaï puis à chaque autre étape.
Mais ici ça a l'air particulier.
Et puis je commence à le constater personnellement.
Et en ai parlé avec Voytek qui y a bossé 10 ans, quelques locaux de différentes couches sociales, on en revient au même bordel.

Et bah quand même ici c'est spécial.

Comme image, on pourrait dire qu'ils consultent bien l'heure ici, mais pas de bol, leurs montres n'ont pas d'aiguilles. Ou bien pas dans le cadran. Ou bien elles tournent, mais l'une dans un sens et l'autre dans l'autre. Ou de temps en temps. Pas clair tout ça.

Du coup demain matin se transforme et après-demain aprêm.
10 minutes entre la visite médicales et les customs et immigration devient 2h. (et pas Marseillaises les heures!)
Apparté 1 : A propos de Marseille, croisé un gros navire d'installation de Telecom, l'île de Ré, de Marseille. C'est Alcatel-Lucent qui travaille à relier les Fidjis avec les Tonga en liaison sous-marine.

Apparté 2 : On était à notre bouée de zone de quarantaine, devant le International Nautical Club (rien que ça!) à attendre pour notre clearance. Déjà c'est souvent assez funky ce genre de visite, mais là comme c'est le week-end ça devient un film.
Santé d'abord. Une jeune médecin, une petite quarantaine (d'années), arrive de l'hôpital où elle est censée bosser mais comme c'est samedi bah on fait comme on peu. Tout ça pour discuter à peine 10 minutes de tout et de rien, mais rien d'officiel. « Malades ? Ho non, pas particulièrement. » Le skipper prendra tout de même son n° perso. Rdv le soir même. Facile, le coup de la blessure qu'il faudrait voir, au cas où. Surtout avec un éventuel rdv en ville le soir même à la clée ;) . Quoique avec le temps Fidjiens qui passe différemment, du coup il s'est fait poser un lapin, haha.
Ensuite Big mama en costume officiel et traditionnel type dictature militaire. Accompagnée de deux jeunes étudiantes, type stagiaires à première vue. En fait non, les stagiaires sont bien les officielles des douanes. Une vraie blague, mais bon c'est sympa de discuter de notre voyage, des Fidjis, des Samoas...pour apprendre après 20mn de paperasse (de l'immigration, pas fun elle) en demandant quand viendra l'Immigration que c'est elles les officielles! On en retiendra surtout qu'il faudra manger et boire tout ce qui vient de l'extérieur à bord. Oui chef!
Ou demain matin devient après-demain matin (« hier ? Oui non, du coup je suis venu aujourd'hui. Pourquoi, ça change quelque chose ? »). (témoignage).
3 mois pour un visa devient 1 an. (témoignage)
2 heures de marches deviennent 35 minutes, le guide en chiait, on a coupé au but.
Apparté 3 : enfin je vais pas me plaindre, Knox, rencontré la veille, quand je lui ai demandé où je pouvais randonner, s'est proposé de m'y poser en voiture.
Du coup, on y est allé du port, ensemble, à pieds. Et puis comme ça faisait longtemps qu'il n'y était pas monté, il est venu aussi. Tant mieux d'ailleurs, on est loin du sentier de rando balisé. Certes la machette n'est pas indispensable, mais faut longer un grillage d'usine d'une cimenterie, quand plus de grillage, passer par le chantier, contourner les engins énormes qui tournent, ha, cool merci la grue qui s'arrête pour laisser passer les touristes, loin en-dessous. Croire qu'on est en Chine. Qui, si elle investit beaucoup un peu partout, les entreprises emmènent leurs propres ouvriers. Puis se lancer dans un champ de boue argileuse, pour enfin tomber sur un petit sentier qui serpente la jungle.
Petite piscine naturelle dans les rochers..
On continue de monter, on tombe sur un énorme rectangle de béton armé qui sert de réservoir d'eau douce pour une partie de l'agglomération.
Du coup retour sur un chemin un peu plus large, moitié pâturages, moitié arbustes, moitié jungle (ça fait plein de moitiés, désolé, mais le paysage était tellement beau que ça en vaut bien 3 ).
Passage par un village en pente de cases traditionnelles (le sol, pas les cases! Quoique..) et de toutes les couleurs. Visite du village, on fini accompagnés par une demi douzaine de personnes.
Visite de la case familiale, coucou aux enfants, la femme, la sœur et la maman.

Puis retour au « port ».

samedi 15 juin 2013

Fidjis

Arrive hier matin a 3-4h du mat apres avoir passe la nuit a zigzager entres les iles, les gros bateaux de peche et les petites barcasses eclairees a la frontale que tu vois 5mn avant de les croiser...pourtant on allait pas a plus de 6nds ! Ils ont pas peut les mecs!
Super petite baie (cf carte), mais pas moyen de faire les clearances ici obliges de lever l ancre pour aller en face du royal nautical club, au port de Suva, la grande ville (90.000 hab tout de meme). Partit pour une journee foutue paperasse et attente....et bien non !
Enfin quoique cest hors de prix de venir ici en bateau. Plus de 300 $ US de frais de "sante", immigration et customs, c ouf ! A titre de comparaison a Hawaii on a paye 27$US de frais de navigation...et le port mais c tout!
Retour a la baie.
Et puis...
Et puis diverses rencontres forts interessantes, je nen dirais pas plus ;)
Lendemain rando en foret tropicale, visite d un mini village avec un capitaine de bateau de peche, au milieu des arbres, puis de sa case familiale.
Pour finir au Novotel grand luxe avec clim et sieges en cuir pour internet qui envois du pate a pas trop cher...ouf, un peu de confort des fois ca fait du bien!! Je me demande si je nessayerais pas de me fondre au milieu des clients pr tenter la piscine!

27 - 11

???
Score de la France contre les All Blacks pendant mon séjour aux Samoas ?
Nombre de leurres perdus en mer vs nombre de poissons remontés ?
Nombre de poissons presque remontés vs nombre de poissons mangés ?
Nombre de piqûres sur la jambe gauche vs la jambe droite ?
Nombre de nuits coté bâbord vs nuits à tribord ?
Nombre de verres renversés vs assiette par terre ?
Nombre de vagues vicieuse passé à l'intérieur à bâbord vs tribord ?
Nombre de couchers de soleil admirés vs levers de soleil ?

???

samedi 8 juin 2013

En route pour...

Les Fidjis !
Environ 650 miles.
Difficile de prévoir en combien de temps. Les bons jours on approche voir tape dans les 150miles. Parfois on en fait la moitié. A priori on aura pas de vent au début, puis de plus en plus jusqu'aux Fidjis, généralement 20 noeuds autour. J'espère juste qu'on aura pas à sortir les pagaies!
A bientôt !
Et désolé pour les cartes , personne n'en recevra d'ici! Pour une fois, plutôt que de perdre mon temps à tenter de faire fonctionner le PC/internet, je l'ai passé en compagnie des équipages des autres voiliers (Australie, NZ, Réunion), découverte de la ville et des soirées avec le jeune capitaine d'une grosse vedette de pêche au gros/plongée, notre voisin de ponton avec qui on a bu un certain nombre de binouzes, entre autres.
Plus les courses, le ménage du bateau, 4 jours ça passe très, très/trop vite.

La bise

François

ps : si quelqu'un a des bases de cartes de visite, je suis intéressé. J'en ai discuté avec quelques personnes, ça pourrait m'aider à trouver d'autre plans. Carte à mettre dans les ports/marina où je passe, avec mes coordonnées, mes compétences et mes dernières navigations.

mercredi 5 juin 2013

2 mois


2 mois, ça fait des longues vacances d'étudiant sans bosser en juillet. Comme j'en ai pas fait depuis longtemps...haaaaa, la term, le bac, le boulot de déménagement qui rapporte en juillet et le mois d'août entre Coucouron, Barcelone, Estavar, Bayonne....ça fait longtemps hein ?

Ou 2 mois d'automne à attendre la neige d'hiver.

Je viens de boucler mes 2 premiers mois de voyage. Déjà ? Seulement ? On ne sait pas trop. Deux putains de mois en tout cas, et c'est peu de le dire !
Plutôt deux mois seulement au final. Car malgré les difficultés occasionnées par le skipper, pour le coup je peux le dire ; j'ai vraiment beaucoup envisagé de rester à Hawaï ; heureux d'en être arrivé là !
Je commence vraiment à penser à la suite.
Ce qui est cool, c'est que j'entrevois plein de possibilités, mais qu'en même temps je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais vraiment faire.
Initialement, et encore il y a peu, je pensais descendre à Melbourne voir Paul, le cousin. Squatter un peu et partir en Nouvelle-Zélande en bateau (plan à trouver).
Seulement là bas ça sera vraiment l'hiver. Et même si sur place, à terre ça ira, les conditions de traversée risque d'être vraiment difficiles.
Et puis le cousin, je devrais le voir sur la côte Est, ou il devrait être en vacances.

Il va donc falloir faire un choix entre 3 possibilités :
Viser une petite traversée pour la NZ.
Repartir vers l'est, les tropiques, les îles.
Partir vers l'Indonésie, beaucoup de voiliers aussi là bas.

Pour l'instant, avec Voytek, on discute pas mal ; bizarrement ces derniers jours à chaque fois on dérive vers de la bonne bouffe/picole.

Je rêve d'un vrai repas / bière fraîche / un vrai pieu, plat, confortable (avec la clim' ?) ...

Samoa nous voilà (pour de vrai)


Arrivés mercredi 5 juin vers 19h (de notre créneau horaire, partit le 25 à 10h), on a mit le temps!!).
Content !
Content d'être arrivés ici, aux Samoa (santé!). Même si l'étape promet d'être courte.
Content d'avoir fini cette longue traversée, la dernière d'ailleurs (santé!). En générale plutôt facile sauf la fin difficile.
Content de savoir qu'on va direct à la 2ème étape des Fidji (Suva à 6-700Miles) et qu'on y restera 1 ou 2 semaines (santé).
Content de bientôt arriver sur un continent...ou du moins une vachement grosse île.
Content d'être content (santé).

PS : Ce soir, je test la 3ème nuit en hamac !

Samoa, nous voilà !


Enfin presque.
Trajet de 1270 miles en ligne droite. Prévu en 9-11 jours (moyenne ligne droite à 5-6 nds).
Ce qui était optimiste.
On a usé presque tout notre gasoil du réservoir, fait le plein, presque tout réutilisé.
Il faut dire que la traversée de l'Equateur, tel un miroir s'est transformé (mais c'était prévu) en plusieurs journées/nuits 100% moteur.
BBBBRRRRRRRbbbbrrrrrrrrrrr on s'y fait !
Et en dessous de 3° Sud, le vent était censé revenir !
Bah que dalle.
Enfin si, 2 jours de spi non-stop. Mais pas à 7 nœuds, non, à 3-4 nœuds là.
Et régulièrement plus rien. Juste les vagues qui nous portent à 2,5-3,5nds.
Hier (dimanche 2), pétole totale après avoir dépassé les 7° !!
Heureusement, aujourd'hui lundi 3 juin, le vent à reprit depuis cette nuit. J'espère que ça va durer !
On est partit le 25 à 10h, on est le 3 à 5h PM, déjà 9 jours et demi, ça commence à être long.
Encore 330 miles...je vous laisse calculer, on fera pas un record.

Sinon, le soleil qui passe de l'Est à l'Ouest par le NORD !!! C'est assez troublant.
Penser à ce détail quand je serais perdu dans le bush Australien, sans une goutte d'eau, 3 Tuc en guise de goûté et que grâce à mes talents reconnus de guide (n'est ce pas Ben et Emilie?), je tenterai de retrouver mon chemin grâce au soleil.

Par contre, depuis l'Equateur, on a quitté le chemin de l'été pour le début de l'hiver.
Et bien je n'ai jamais été aussi serein quand aux températures et surtout le temps à venir avant l'hiver !

Vivement les Samoa, étape très/trop courte, comme d'habitude de prévue. Mais on restera plus longuement aux Fiji.

La bise.

Pensée du jour...enfin du soir


Putain la gueule que j'ai, on dirait que je fais des UV avec des rondelles de concombre sur les yeux. Les branches ça va par contre.
Oui, les lunettes de soleil c'est bien mais ça couvre;)

Le temps passe


Très différemment en traversée.
En fonction du temps principalement.
Autant entre le continent Américain et Hawaï (pourquoi Hawaï en Français et pas Hawaii comme là bas d'ailleurs?) c'était une vraie épreuve.
Autant celle-là, ça passe tout seul.
Mais vraiment tout seul.
En gros à part les nuits difficiles à cause de la chaleur et des micro-pluies qui t'obligent à fermer les hublots. Du coup tu te rendors mais te réveille comme dans un four.
Et bah le temps passe tout seul !
La principale activité étant de conjuguer spot confortable, et à l'ombre.
Ce qui en langage terrien signifie :
Permet de rester sur la partie choisie de son corps sans se retrouver le cul par terre (ou dans la flotte, ou fouetté par l'écoute de spi, ou .. j'arrête la liste là, elle est infinie)
Et, ne fait pas trop mal à cette partie choisie.
Garder une bonne circulation et ne pas se retrouver avec des fourmis en moins de 10 minutes. Parce que poser les jambes sur les rambardes ça permet de tenir son corps relativement confortablement, mais le sang s'en retrouve vite bloqué. Dommage, l'aération était bien aussi !
Être à l'air libre et profiter de la brise. Parce qu'à l'ombre ça suffit pas, on est quand même à coté de l'Equateur, fait chaud pour de vrai, même sur l'eau.
Penser à tout AVANT. Parce que pinailler 15 ans pour bien se caler, pour au final se dire qu'on a envie de pisser/boire un coup/oublié son livre...c'est ballot.
Quand tout est réunit, en profiter à fond. Car le bateau fait toujours des mouvements insoupçonnés, le soleil tourne, la vague de la journée menace, si c'est pas elle ça peut être l'averse de l'aprêm.

Baignade


Lundi 27, petit arrêt du moteur pour se baigner.
C'est quand même agréable !
14h37, Voytek me dit « au fait François, ce matin on a vu des requins avec Zbig. »
14h38, je blague en disant qu'il y a effectivement 2 vieux requins dans l'eau en ce moment même.
14h39, je sors me sécher au soleil, des fois que.

PS des jours suivants :
Malgré une mini appréhension, quand la vitesse tombe sous les 3-4 noeurs, vite on met le maillot et on se laisse traîner par le bateau, accroché à l'échelle..hhhaaaaaaaa, fraîcheur...

Tricot


Moi je dis facile !
Mais alors easy de chez easy.
Aujourd'hui, dimanche 26 (partit hier à 10h de Xmas Island), j'ai appris (ou réappris, je me demande si à Ange-Guépin, à Brest, j'ai pas passé un bout d'aprêm à apprendre à coudre. En même temps c'est loin le CM1.) à coudre !
D'abord, regarder comment fait Voytek pour coudre le bout de voile devant supporter l'arceau en fibre pour donner un peu plus de gueule au bimini que l'on a bricolé il y a deux jours. D'ailleurs, c'était vraiment le bon jour pour l'installer, à 13h30, plus que 42 miles avant l'Equateur. Comme prévu, pas un pet de vent, changeant tout le temps de direction. Le moteur tourne donc à 2.200 tours minute, on file entre 5 et 5,7 nœuds, en fonction du zef. Soleil légèrement agressif, heureusement qu'il y a toujours une petite brise.
Juste un nœud de 8 avec les deux bouts de fils, puis on passe et repasse le long de la pièce à coudre...quoi c'est tout ?
Allons y pour mes petites affaires, j'ai justement un trou à l'entre-jambe de mon short principal (le plus vieux et le plus pourri (blanc en plus, je te dis pas la couleur!) mais aussi le plus léger, ce qui a son importance (pour moi, pas pour la petite histoire)) qui s’agrandit de jour en jour.
Et bien croyez le ou non, mais en à peine 3h, 2 épingles cassées, 1 perdue (vu l'emplacement du trou, j'espère à jamais!), 3m de fil de nylon, 2 trous ½ dans les doigts (oui, ½ seulement pour celui fait lors d'une des cassures...c'est pas pareil), 1/5 de briquet, des ciseaux, 1 pince ; et bah on ne voit plus mon caleçon (ou mes c#######) !! En plus c'est vachement beau !
Et comme j'en suis très fier, j'ai mis la pièce à l'intérieur, histoire de bien pouvoir profiter du trou malgré tout !

Et ne me demandez pas une photo, bande de vicieux, la qualité est telle qu'elle risquerai de piquer au vif toutes les couturières de salon qui pourrait l'apercevoir.

Dauphins


Ils font sourire à chaque apparition
A chaque bond, attirent notre attention
Ha bah non, c'est juste des thons (à la con)

Hamac


1ère nuit, le long de la baume. Touche un peu sous les mollets, mais pas trop de mouvements.
Dors bien une bonne heure, jusqu'à avoir un peu froid (sous la barre des 23°?), le vent s'est levé. Pas de problème, j'ai le sac de couchage juste à coté !
30mn de dodo de plus...ha merde il commence à pleuvoir.
Bilan de cette 1ère nuit mitigée, bon début pour finir à même pas 1h du mat à l'intérieur un peu humide.

2ème nuit, pré-nuit en fait. Cette fois-ci entre l'étais de génois et le mat. De 19 à 22h, au top. Même si ça balance beaucoup. Même un peu trop parfois, limite ça part en tonneaux !
En tout cas coucher de soleil/lever de lune très agréable.
2-3 choses à faire, aller à 23h go pour la vraie nuit. Oui, j'étais claqué ce soir là, donc en mode papy !
Très bon début de nuit, direct dans le sac de couchage pour éviter tout réveil parasite. Je suis réveillé là ? Ha merde...attend mais il pleut...hou putain mais c'est la douche, vite, descendre de cette balançoire sans se casser la gueule, récupérer le sac, le sac à viande, l'oreiller, le hamac, courir à l'intérieur...trempé de chez trempé. Ha, les hublots étaient ouverts aussi, forcément. Du coup le carré est bien mouillé aussi. Quelle nuit !