Pas le journal, non, ça on s'en
fout.
Ni la météo, à terre en gros il fait soit beau et chaud, soit beau, chaud et humide.
Le temps Fidjiens, où le temps qui passe...ou pas.
Version îles Tropicales, testé à
Hawaï puis à chaque autre étape.
Mais ici ça a l'air particulier.
Et puis je commence à le
constater personnellement.
Et en ai parlé avec Voytek qui y
a bossé 10 ans, quelques locaux de différentes couches sociales, on en revient au même bordel.
Et bah quand même ici c'est
spécial.
Comme image, on pourrait dire
qu'ils consultent bien l'heure ici, mais pas de bol, leurs montres
n'ont pas d'aiguilles. Ou bien pas dans le cadran. Ou bien elles
tournent, mais l'une dans un sens et l'autre dans l'autre. Ou de
temps en temps. Pas clair tout ça.
Du coup demain matin se transforme et après-demain aprêm.
10 minutes entre la visite
médicales et les customs et immigration devient 2h. (et pas
Marseillaises les heures!)
Apparté
1 : A propos de Marseille, croisé un gros navire d'installation
de Telecom, l'île de Ré, de Marseille. C'est Alcatel-Lucent qui
travaille à relier les Fidjis avec les Tonga en liaison sous-marine.
Apparté
2 : On était à notre bouée de zone de quarantaine, devant le
International Nautical Club (rien que ça!) à attendre pour notre
clearance. Déjà c'est souvent assez funky ce genre de visite, mais
là comme c'est le week-end ça devient un film.
Santé
d'abord. Une jeune médecin, une petite quarantaine (d'années),
arrive de l'hôpital où elle est censée bosser mais comme c'est
samedi bah on fait comme on peu. Tout ça pour discuter à peine 10
minutes de tout et de rien, mais rien d'officiel. « Malades ?
Ho non, pas particulièrement. » Le skipper prendra tout de même son
n° perso. Rdv le soir même. Facile, le coup de la blessure qu'il faudrait voir, au cas où.
Surtout avec un éventuel rdv en ville le soir même à la clée ;)
. Quoique avec le temps Fidjiens qui passe différemment, du coup il
s'est fait poser un lapin, haha.
Ensuite
Big mama en costume officiel et traditionnel type dictature
militaire. Accompagnée de deux jeunes étudiantes, type stagiaires à
première vue. En fait non, les stagiaires sont bien les officielles
des douanes. Une vraie blague, mais bon c'est sympa de discuter de
notre voyage, des Fidjis, des Samoas...pour apprendre après 20mn de
paperasse (de l'immigration, pas fun elle) en demandant quand viendra
l'Immigration que c'est elles les officielles! On en retiendra surtout qu'il faudra manger et boire tout ce qui vient de l'extérieur à bord. Oui chef!
Ou demain matin devient
après-demain matin (« hier ? Oui non, du coup je suis
venu aujourd'hui. Pourquoi, ça change quelque chose ? »).
(témoignage).
3 mois pour un visa devient 1 an.
(témoignage)
2 heures de marches deviennent 35
minutes, le guide en chiait, on a coupé au but.
Apparté
3 : enfin je vais pas me plaindre, Knox, rencontré la veille,
quand je lui ai demandé où je pouvais randonner, s'est proposé de
m'y poser en voiture.
Du
coup, on y est allé du port, ensemble, à pieds. Et puis comme ça
faisait longtemps qu'il n'y était pas monté, il est venu aussi.
Tant mieux d'ailleurs, on est loin du sentier de rando balisé.
Certes la machette n'est pas indispensable, mais faut longer un
grillage d'usine d'une cimenterie, quand plus de grillage, passer par
le chantier, contourner les engins énormes qui tournent, ha, cool
merci la grue qui s'arrête pour laisser passer les touristes, loin
en-dessous. Croire qu'on est en Chine. Qui, si elle investit beaucoup
un peu partout, les entreprises emmènent leurs propres ouvriers.
Puis se lancer dans un champ de boue argileuse, pour enfin tomber sur
un petit sentier qui serpente la jungle.
Petite
piscine naturelle dans les rochers..
On
continue de monter, on tombe sur un énorme rectangle de béton armé
qui sert de réservoir d'eau douce pour une partie de
l'agglomération.
Du
coup retour sur un chemin un peu plus large, moitié pâturages,
moitié arbustes, moitié jungle (ça fait plein de moitiés, désolé,
mais le paysage était tellement beau que ça en vaut bien 3 ).
Passage
par un village en pente de cases traditionnelles (le sol, pas les cases! Quoique..) et de toutes les
couleurs. Visite du village, on fini accompagnés par une demi
douzaine de personnes.
Visite
de la case familiale, coucou aux enfants, la femme, la sœur et la
maman.
Puis
retour au « port ».
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