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mercredi 5 juin 2013

Le temps passe


Très différemment en traversée.
En fonction du temps principalement.
Autant entre le continent Américain et Hawaï (pourquoi Hawaï en Français et pas Hawaii comme là bas d'ailleurs?) c'était une vraie épreuve.
Autant celle-là, ça passe tout seul.
Mais vraiment tout seul.
En gros à part les nuits difficiles à cause de la chaleur et des micro-pluies qui t'obligent à fermer les hublots. Du coup tu te rendors mais te réveille comme dans un four.
Et bah le temps passe tout seul !
La principale activité étant de conjuguer spot confortable, et à l'ombre.
Ce qui en langage terrien signifie :
Permet de rester sur la partie choisie de son corps sans se retrouver le cul par terre (ou dans la flotte, ou fouetté par l'écoute de spi, ou .. j'arrête la liste là, elle est infinie)
Et, ne fait pas trop mal à cette partie choisie.
Garder une bonne circulation et ne pas se retrouver avec des fourmis en moins de 10 minutes. Parce que poser les jambes sur les rambardes ça permet de tenir son corps relativement confortablement, mais le sang s'en retrouve vite bloqué. Dommage, l'aération était bien aussi !
Être à l'air libre et profiter de la brise. Parce qu'à l'ombre ça suffit pas, on est quand même à coté de l'Equateur, fait chaud pour de vrai, même sur l'eau.
Penser à tout AVANT. Parce que pinailler 15 ans pour bien se caler, pour au final se dire qu'on a envie de pisser/boire un coup/oublié son livre...c'est ballot.
Quand tout est réunit, en profiter à fond. Car le bateau fait toujours des mouvements insoupçonnés, le soleil tourne, la vague de la journée menace, si c'est pas elle ça peut être l'averse de l'aprêm.

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